J'enroule une écharpe autour de ma nuque, la musique me berce, la peur s'insère dans mon ventre, profonde, je me regarde une dernière fois dans le miroir, je n'y crois presque pas, je boutonne soigneusement mon manteau, tout presse, mouvements, mouvements, il s'élance dans cette allée qu'il a souvent emprunté, j'écrase brusquement ma cigarette à moitié consumée, je me lance de plein fouet sur la portière de sa voiture, le trac me monte à la tête, peu de mots sortent, je capture chaque parcelle de désir, je résiste, je me protège sous ces couches ridicules l'espace d'un instant pour ne pas sentir craqueler mes plaies, au devant, à ma surface il y a lui, mais aussi une sorte de pression qu'on ne peut contrôler, celle qui pourrait tout faire basculer, les sensations s'emmêlent, je me sens totalement hors de la réalité, pensée libre et répétitive, je soigne mes mots, mes gestes, mes dits, je me surprend à me rappeler de son odeur, si particulière, plaisante, je l'observe , car ça me plait ainsi, un sourire en coin, j'ai quand bien même peur de me perdre dans la complaisance, confiance, réflexions de tout genre, charmer, le temps passe vite, je veux te découvrir, m'immiscer dans ta chair, t'atteindre...
24h60
Shameless craving must have a shameful nay.
13/08/2010 à 16542
J'enroule une écharpe autour de ma nuque, la musique me berce, la peur s'insère dans mon ventre, profonde, je me regarde une dernière fois dans le miroir, je n'y crois presque pas, je boutonne soigneusement mon manteau, tout presse, mouvements, mouvements, il s'élance dans cette allée qu'il a souvent emprunté, j'écrase brusquement ma cigarette à moitié consumée, je me lance de plein fouet sur la portière de sa voiture, le trac me monte à la tête, peu de mots sortent, je capture chaque parcelle de désir, je résiste, je me protège sous ces couches ridicules l'espace d'un instant pour ne pas sentir craqueler mes plaies, au devant, à ma surface il y a lui, mais aussi une sorte de pression qu'on ne peut contrôler, celle qui pourrait tout faire basculer, les sensations s'emmêlent, je me sens totalement hors de la réalité, pensée libre et répétitive, je soigne mes mots, mes gestes, mes dits, je me surprend à me rappeler de son odeur, si particulière, plaisante, je l'observe , car ça me plait ainsi, un sourire en coin, j'ai quand bien même peur de me perdre dans la complaisance, confiance, réflexions de tout genre, charmer, le temps passe vite, je veux te découvrir, m'immiscer dans ta chair, t'atteindre...
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