Appelez moi E.
24h60
Shameless craving must have a shameful nay.
24h60
Shameless craving must have a shameful nay.
13/08/2010 à 16442
Du juste ou de l'injuste ou seulement d'un oreille,
Ca m'aurait fait sourire en d'autres circonstances,
Avec tes "tout va bien", ta maudite prévenance,
Tu aimes à faire l'autruche, et ce quoi qu'il m'en coûtera,
L'absence à des vertus que ta présence ne connaît pas.
13/08/2010 à 16542
Pour un enterrement.
"Si il y a bien une pensée qui nous lie et nous rassemble aujourd'hui c'est que quelques soient les conséquences on vit de belle choses.
Mais moi, face à toi, je me sens vide et impuissante.
Je lance un appel à la résistance,
car c'est la pire des épreuves.
Tout prend le large, tout s'évanouie, nos rires dans la mélancolie.
Le manque devient le trop.
Une mine loge dans mon coeur à présent,
indispensable à ma vie.
Ton sourire s'est éteint,
en toi j'ai une totale confiance,
je puis ma force dans nos souvenirs et dans ton regard.
Là où tu es, veilles sur nous Mamie.
Car si on meurt pas d'amour, je peux te dire qu'il est certain qu'on meurt de toi. "
Je t'aime.
www.youtube.com/watchFrançoise Hardy.
13/08/2010 à 16542
13/08/2010 à 16542
J'enroule une écharpe autour de ma nuque, la musique me berce, la peur s'insère dans mon ventre, profonde, je me regarde une dernière fois dans le miroir, je n'y crois presque pas, je boutonne soigneusement mon manteau, tout presse, mouvements, mouvements, il s'élance dans cette allée qu'il a souvent emprunté, j'écrase brusquement ma cigarette à moitié consumée, je me lance de plein fouet sur la portière de sa voiture, le trac me monte à la tête, peu de mots sortent, je capture chaque parcelle de désir, je résiste, je me protège sous ces couches ridicules l'espace d'un instant pour ne pas sentir craqueler mes plaies, au devant, à ma surface il y a lui, mais aussi une sorte de pression qu'on ne peut contrôler, celle qui pourrait tout faire basculer, les sensations s'emmêlent, je me sens totalement hors de la réalité, pensée libre et répétitive, je soigne mes mots, mes gestes, mes dits, je me surprend à me rappeler de son odeur, si particulière, plaisante, je l'observe , car ça me plait ainsi, un sourire en coin, j'ai quand bien même peur de me perdre dans la complaisance, confiance, réflexions de tout genre, charmer, le temps passe vite, je veux te découvrir, m'immiscer dans ta chair, t'atteindre...
13/08/2010 à 16542
Exité d'un désir curieux, Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux, Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes, Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes : Belle, sans ornements, dans le simple appareil d'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. Que veux-tu? Je ne sais si cette négligence, Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence, Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs relevaient de ses yeux les timides douceurs. Quoi qu'il en soit, ravi d'une si belle vue, J'ai voulu lui parler, et ma voix s'est perdue : Immobile, saisi d'un long étonnement, Je l'ai laissé passer dans son appartement. J'ai passé dans le mien. C'est là que solitaire, De son image en vrai j'ai voulu me distraire : Trop présente à mes yeux, je croyais lui parler; J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler. Quelquefois, mais trop tard, je lui demandais grâce; J'employais les soupirs, et même la menace. Voila comme, occupé de mon nouvel amour, Mes yeux, sans se fermer, ont attendu le jour. Mais je m'en fais peut-être une trop belle image; Elle m'est apparue avec trop d'avantage : Narcisse, qu'en dis-tu?
13/08/2010 à 16542
1 mois,
2 mois,
3 mois,
4 mois,
5 mois,
6 mois,
7 mois
Cet homme-là je pourrais le raconter en fermant les yeux,
je peux lire dans sa tête ainsi que dans ses petits yeux malins.
Ma raison.
13/08/2010 à 16542
Il y a de ces sentiments qui anéanti bien des cœurs,
Il y a aussi ces souvenirs qui hante bien des pensées.
FLASH BACK.
Nous sommes restés longtemps allongés dans ce lit,
inerte.
La liqueur de nos envies dégoulinant et traversant nos peaux,
jusqu'à les imprégnées.
Une goutte de sueur entre les dents,
tu débarques et m'embarque dans ce que tu appelles "ta vision du couple".
Non bien sur, tu es loin d'être l'unique responsable.
Mais il faut ravaler ces larmes et digérer la tragédie.
Ce matin fut un réveil douloureux, semblant à l'irréel et frôlant l'absurdité.
J'ai ton odeur encré dans tous les ports de ma peau,
la sensation de tes lèvres effleurant les miennes,
ta main incrusté dans le creux de mon cou,
tes yeux rivés et braqués sur mon corps.
Tu découvres et t'ouvres à ce corps féminin dont tu ignorais bien des choses.
Perplexe,
tu décomplexes de ton ignorance.
Être têtu n'est pas une solution,
Ressentir est une raison.
Texte pour Yoann, un être exceptionnel.